sexta-feira, 8 de janeiro de 2010

Paris - carnet de voyage





Paris, 25 octobre 2009

Je traverse le pont Saint-Michel. À mon dos la Paris institutionnelle : la réligieuse Notre-Dame, avec ses chimères qui surveillent la ville; la conciergerie veille à la justice. La politique est aussi à l’autre coté de la Seine, l’hôtel de ville (les horreurs de la Terreur révolutionnaire sont aussi laissés en arrière) et le palais de l’Elysée est à la rive droite.
Il reste encore l’Université. Et je peux déjà voir la Sorbonne. Je marche, il n’y a pas façon plus intéressante de connaître une ville. Paris est fatigante, les rues sont trop grandes, mais l’effot vaut la peine. Ce qui m’arrive, c’est la realité sans voile, c’est la realité nue qui se présente à chaque coin.
J’arrive à La Sorbonne: c’est le Quartier Latin. Il est temps de jouir de la force créative de la jeuneusse parisienne(et mondiale). Quelle puissance vient de la foule dans les rues. La Sorbonne, cependant, m’a paru trop lourde; le Panthéon est incroyable sans doute, mais je n’y sens plus l’énergie commune à tout le quartier. Je tourne le visage et voilà le Collège de France: je t’aime mieux, chère institution, ta tradition humaniste au-delà de l’enseignement officiel. Je te vois et je pense à quelques maîtres inoubliables: Michelet, Bergson, Barthes et sa “Leçon”...
Je quitte définitivement ces institutions-là. Parce qu’il y a beaucoup plus au Quartier Latin; j’évoque tous les cafés, toutes les librairies, l’Odéon, tous ces lieux qui font partie de la vie culturelle d’une ville(parfois la dynamique qui y existe est plus importante que celle existante dans la salle). On y peut toujours rencontrer quelques nouvelles personnes et c’est bien ça qui s´est passé avec moi. J´ai fait la connaissance d’une fille qui étudie à la Science Po; nous bavardons un peu, elle finit son café et m’émmène à une très intéressante librairie: “Shakespeare and Company”. L’idée de visiter une librairie qui n’est pas française ne me plaît point, mais je l’accepte et nous partons. En resumant, on pourrait dire que c’est l’unique place où je suis heureux de ne pas parler français: les gens qui y “travaillent” (tout ce qu’ils doivent faire c’est recevoir les clients [acheteurs] pendant quelques heures et lire un livre par jour pour y dormir) sont très sympas et la librairie est comme un rêve en anglais.
Mon amie a un rendez-vous; elle doit, donc, partir. Nous échangeons les mails, mais je ne la verrai plus. C’est dejà la fin de l’après-midi: je suis fatigué. J’ai envie de rien faire. Je chemine vers le Luxembourg. J’y arrive, le jardin m’est très agréable. Je m’assois sur une chaise, je mange la baguette que j’avais achetée le matin et je vois le jour s’en aller.

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