sexta-feira, 8 de janeiro de 2010

Carnet de voyage - 2ème partie



“ Me Voici naître et me décourager de cet absurde désir: penser Paris ”
Paul Valéry

Fatigante a été la journée aujourd’hui. Paris est vraiment un défi, par sa grandeur, par sa diversité, par tout ce qui fait de Paris, Paris. Réduire toutes les dynamiques d’une grande ville s´agit d´ un travail déraisonnable, rendre à la richesse des relations qui y existent une forme logique, avec la langue, est certainement un désir absurde (et pourtant il ne manque pas de “fous” à l’essayer, c’est ce qui est l’intéressant chez l’homme). C’est peut-être drôle, mais parfois je pense qu’à cause de l’extraordinarité de cette ville, elle s’annule: on a peur de ne pas voir ce que l’on devrait (comme s’il existait une obligation morale) et pourtant on sait que c’est impossible de tout connaître. Rester immobile pourrait être un résultat: c’est peut-être mieux de ne rien penser (le pire choix c’est de ne rien faire).
Je n’avais que trois jours à Paris; je suis parti tôt pour visiter une place que je considère spéciale. Cependant, avant d’aller au Musée d’Orsay j’ai fait une promenade au cimetière de Montparnasse. Chercher les tombes des artistes et interrompre le repos de ces pauvres êtres pour une photo ou une histoire ennuyante, c’est une chose qui ne me plaît point. Néanmoins les cimetières de Paris me sont agréables; leur serenité, plus intense en automne, me fait réflechir à tout (à la mort, à la corruption des êtres, et par conséquent à la vie et à la génération) et à rien au même temps; sa paix effrayante, qui contraste avec tout le reste de la ville, est à la fin réconfortant.
Après le déjeuner j’ai pris mon chemin pour aller au musée. L’ancienne Gare d’Orsay est un batîment incroyable et, à mon avis, parfait pour que l’on instale les oeuvres. C’est un type d’oeuvre d’art totale: l’architecture du batîment et la force esthétique des tableaux et des sculptures conjugées font un ensemble remarquable; cet ensemble accompli sa fonction artistique d’une façon admirable. Le nombre d’oeuvres est un peu exageré (j’ai dû choisir quelques-unes pour mieux les comprendre), c’est le problème des musées, et, en fait, les écoles artistiques des oeuvres ne sont pas celles que je préfère, ce serait la Renaissance, mais il ne m’êmpèche pas de jouir d’une salle remplie de peintures de Monet ou Renoir.
Le temps "s’écoule", Paris est en train de perdre sa substance; de tout ça il ne restera qu’un songe.

Paris, 28 octobre 2009 - (La journée la plus belle, j´imagine ;-)

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